Le dernier week-end de décembre, à quelques kms de Mongo, se tenait la 6ème édition du Festival des Cultures Nomades, organisé par l’ONG locale Guéra Touristique.
Pendant 2 jours, des groupes nomades, venus de toute la Province du Guéra, se sont réunis pour célébrer et promouvoir ensemble leur culture. Au programme : de nombreuses danses traditionnelles au son des tam-tams mais aussi courses de dromadaires et courses de chevaux (les plus attendues).
Les nomades
Ce sont principalement les Arabes et les Peuls qui étaient présents au festival. Au Tchad, les nomades sont les éleveurs de grands bétails (boeufs et dromadaires principalement). Ainsi, ils se déplacent dans le pays, suivant la progression de l’eau disponible pour leurs bêtes. L’élevage a une place très importante dans l’économie du pays, et la viande est de très bonne qualité.
Les danses traditionnelles
Pendant 2 jours, le son du tam-tam a rythmé les nombreuses danses des différents groupes de nomades présents. Femmes et hommes face à face, et c’est parti pour plusieurs heures de danse légèrement aguicheuses. Le jeu de séduction est lancé.
Femmes et hommes face à face, au son du tam-tam
Les courses de dromadaires
A chaque jour ses courses. Lors du premier jour, c’était l’heure de gloire des dromadaires. Il est surprenant de voir courir les dromadaires. Leur foulée est impressionnante et très ample. Ils foncent vers la ligne d’arrivée, tête en avant, au bout de leur longue encolure
Les coureurs arrivent et paradent avant la course
Le clou du spectacle : les courses de chevaux
Les courses de chevaux sont très importantes ici, tout comme les chevaux, dont les propriétaires prennent grand soin. Aussi, la compétition est très sérieuse.
Les chevaux – majoritairement des purs sang arabes – sont prêts, ils savent qu’ils vont courir et trépignent d’impatience, les coureurs aussi.
Avant la course, on parade avec une selle et un cheval décoré de mille feux. Mais au moment de la course, on en s’encombre pas de tout ça. Le cavalier est à cru, serrant dans une main les rênes et dans l’autre une cravache.
Mahamat, un passionné de chevaux et de courses, explique cependant que les courses qui se déroulent pendant le festival sont des courses “locales”. Les courses “officielle” organisées par exemple à N’Djaména ou à Abéché (ville situé à l’Est de Mongo) correspondent beaucoup plus à ce qu’on peut voir en Europe, d’un point de vue organisation, matériel, etc.
Après 3 courses permettant de qualifier 9 chevaux, c’est l’heure de la finale. Les chevaux vont pouvoir montrer toute leur puissance et les cavalier leur maitrise de leur monture sur les 2km qui séparer la ligne de départ de celle d’arrivée.
Commentaires
Super ton articles avec de belles photos.